ARRETEZ DE TAXER LA SANTÉ !
En 20 ans, la taxation sur les contrats santé a été multipliée par 8, ce qui va à l’encontre d’un accès à la couverture santé pour tous. A l’heure où les différentes instances nous parlent de « pouvoir d’achat », comment imaginer que ces mêmes personnes ne comprennent pas les difficultés actuelles ?
- Difficulté d’accès aux soins avec des déserts médicaux, des rendez-vous de plus en plus lointains,
- Les complémentaires santé qui sont désormais vues par certains comme des « biens de consommation » classiques,
- Des transferts de charges de la sécurité sociale vers les mutuelles de plus en plus importants,
- Des taxes de plus en plus fortes et injustifiées.
En 2020 et 2021, une taxe Covid d’1,5 milliard d’euros a été imposée aux mutuelles. Un niveau de taxation injuste et injustifié au regard des rattrapages de soins après les confinements, confirmé par le rapport de la DREES sur la situation économique des organismes complémentaires en 2021.
Chers adhérents, chers professionnels de santé, comment entendre et comprendre qu’une complémentaire santé est 4 fois plus taxée qu’un hamburger ???
Comment justifier que la Directive européenne Solvabilité II nous impose des ratios de couvertures « démesurés » et « en même temps », qu’on taxe les contrats de nos adhérents de 14.07% à 21.07%. ????
Nous demandons ainsi aux pouvoirs publics de revoir leur position ! Une mutuelle comme la nôtre a reversé en trois ans près de 4 millions d’euros de taxes….
Où passe cet argent ?
Avec cette somme, nous pourrions largement augmenter le niveau de prise en charge de l’ensemble de nos garanties pour nos adhérents…
Nous appelons l’ensemble des élus à se mobiliser et à faire remonter notre position qui n’est pas unique, puisque la majorité des organismes complémentaires se mobilisent depuis des années ; la Mutualité Française (FNMF) a récemment fait part de sa position…
La santé n’est pas un bien commun, elle n’est pas un bien de consommation, elle est ce que nous avons de plus précieux !
La Présidente et la Direction.